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Mesures d'éducation Thérapeutique appliquées au stress en Cardiologie

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LES FACTEURS DE RISQUE CARDIOVASCULAIRE

Dans l’Antiquité, les Mésopotamiens signalèrent pour la première fois le risque de mort subite d’un humain se plaignant de douleur thoracique, mais la première description de l’angine de poitrine ne fut réalisée par William Heberden qu’en 1772.

Deux cents ans plus tard les maladies cardiovasculaires sont devenues un objectif majeur de Santé publique.


UN CONSTAT

En France, comme dans la plupart des pays industrialisés, les maladies cardiovasculaires, représentent la première cause des décès tous âges confondus. Elles partagent cette première place avec le cancer. Elles sont responsables d’environ 180 000 décès par an dont 25% affectent des personnes de moins de 75 ans.

Les cardiopathies ischémiques (infarctus, mort subite) représentent 27 % des décès, les accidents vasculaires cérébraux 25% et les insuffisances cardiaques 23%, de sorte que ces trois groupes de pathologie représentent à elles seules 75 % de la mortalité cardiovasculaire.

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LA NAISSANCE DE LA PREVENTION CARDIOVASCULAIRE

C’est la constatation de la mortalité liée aux complications cliniques de l’athérosclérose qui a conduit, dans les années cinquante, au développement de recherches épidémiologiques, en particulier dès 1948, l’étude de FRAMINGHAM aux Etats-Unis.
Par la suite de nombreux travaux épidémiologiques ont été realisé en France, en Europe et plus récemment au niveau mondial .En 2004, l’étude INTERHEART a pour la première fois analysée l’épidémiologie mondiale permettant ainsi de confirmer la nature et le poids respectifs des différents facteurs de risque.

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QU’EST-CE QU’UN FACTEUR DE RISQUE ?
 
Toutes ces recherches ont permis de déterminer de façon précise la notion de facteur de risque cardiovasculaire.

Le facteur de risque est une variable qui est associée avec le risque de survenue d’un évènement. Pour parler de facteur il doit y avoir une relation entre la maladie et le facteur et la modification de ce dernier doit influencer le risque de survenue de la maladie. Par exemple, le risque d’accident de voiture peut être associé à la vitesse du véhicule, et plus la vitesse est importante plus le risque d’accident augmente.

On distingue ainsi
  1. Des facteurs non modifiables
  2. Des facteurs modifiables
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Les facteurs non modifiables

L’âge
Plus on avance en âge et plus le risque d’une atteinte artérielle augmente, qu’il s’agisse d’un infarctus ou d’un accident vasculaire.

Le sexe
Les femmes sont relativement protégées par les hormones féminines. Le risque augmente donc à partir de la ménopause (baisse des hormones). Les hommes sont atteints plus précocement.
Il serait faux cependant de penser que les maladies cardiovasculaires sont une maladie masculine. Les femmes sont autant atteintes que les hommes mais à un âge plus avancé. Cette impression de maladie masculine est certainement liée au fait que le décès par infarctus d’un homme de 40 ans marque plus les esprits que le décès par infarctus d’une femme de 75 ans. Ces constatations sont importantes pour la prévention féminine qui ne doit pas être négligée.

La famille ou plus précisément les antécédents familiaux
Jusqu’à présent il n’a jamais été démontré que les maladies cardiovasculaires étaient génétiques. Ceci signifierait qu’en raison de la transmission des gènes du père ou de la mère un individu ferait de façon certaine un infarctus ou un accident vasculaire. Cette transmission est certainement multifactorielle, à la fois génétique et acquise (facteurs de risque dans la famille : tabac, alimentation, diabète, obésité).
Il n’en reste pas moins vrai qu’il existe des familles particulièrement touchées par les maladies cardiovasculaires et cela doit toujours être recherché (problèmes dans les ascendants directs avant 50 ans pour les hommes et 60 ans pour les femmes).

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Les facteurs modifiables
Les études épidémiologiques françaises montrent ainsi que près de 17% de la population de plus de 20 ans est hypertendue, que le diabète de type 2 atteint plus de 3,5% des Français, l’hypercholestérolémie plus de 30 %, l’intoxication tabagique près de 35% et l’obésité plus de 10 %.

Ces facteurs de risque ont un effet cumulatif c'est-à-dire qu’ils vont non pas s’additionner simplement, mais se renforcer et se multiplier : ainsi un patient qui aurait tous les facteurs de risque connus aurait un risque théorique multiplié par plus de 100 par rapport à un patient sans facteur de risque.  Il est fondamental de chercher à déterminer les patients à haut risque afin de concentrer la prévention médicamenteuse sur cette frange de population. Ceci a conduit à calculer le risque cardiovasculaire absolu selon différentes méthodes qui permettent de déterminer le risque d’infarctus du patient à 10 ans.

L’absence de facteurs de risque est elle une garantie de l’absence de problèmes cardiaques ?
La réponse est malheureusement non, car le vieillissement est un facteur de risque et il faut bien entendre que risque n’équivaut pas à problème de santé. Un exemple ou plutôt une comparaison : si ma voiture est vieille, avec de mauvais freins, une suspension usagée, qu’il y a du brouillard et que je connais mal la route… je suis bien sûr un chauffard mais cela ne veut pas dire que j’aurai obligatoirement un accident… à l’inverse si je conduis une voiture neuve, au mois de juin par beau temps, sur une route dégagée cela ne veut pas dire que je n’aurai certainement pas d’accident… mais bien entendu il est facile de comprendre que le niveau de risque est totalement différent dans ces deux cas.

Cette comparaison est simplement là pour expliquer que parfois certains (très peu) passent à travers les gouttes… et certains (très peu) sont atteints alors que le risque était faible pour eux. Cela arrive parfois, mais ce sont des exceptions et souvent les exceptions marquent les esprits…

Plutôt que de parler de 8 ou 9 facteurs de risque il est aussi possible de parler de facteur de risque et de facteur de protection… cette façon d’envisager la question est plus positive.

Les facteurs de risque sont donc au nombre de six :
Les facteurs de protection sont au nombre de deux (ou trois si on sépare légumes et vin)
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LES FACTEURS DE RISQUE
 

Le tabac
 
Le tabac exerce des effets ravageurs sur la santé : un fumeur régulier d’un paquet par jour depuis l’âge de 20 ans réduit son espérance de vie d’environ 10 ans en raison de la survenue de cancers (poumons, vessie, larynx) et de problèmes artériels.
Toutes les artères sont menacées :
Un poison doublé d’une drogue :
La fumée inhalée à chaque bouffée de cigarette renferme des centaines de poisons toxiques : plus de 4000 substances dont des métaux lourds (mercure et plomb) et différents types de goudrons. Elle contient également de la nicotine, responsable du phénomène de dépendance physique au tabac et qui fait entrer le tabac dans la catégorie des drogues. Sur le plan cardiaque, la toxicité du tabac est liée essentiellement au monoxyde de carbone, un gaz invisible et inodore, qui se fixe sur l’hémoglobine du sang, et perturbe ainsi le transport de l’oxygène vers l’ensemble de l’organisme.

Pourquoi et comment ?
A chaque bouffée, le monoxyde de carbone prend la place d’une partie de l’oxygène transportée dans le sang et favorise les dépôts de cholestérol sur la paroi des artères.
La nicotine accélère le cœur, augmente la tension artérielle, fait baisser le " bon cholestérol " (HDL cholestérol), augmente l’agrégation des plaquettes sanguines et favorise la formation de caillots (thrombose) qui peuvent alors obstruer complètement l’artère.
Le tabac altère donc à la fois le contenant (artère) et le contenu (le sang). Il favorise les deux étapes de l’obstruction artérielle : l’athérome et la thrombose.

Les femmes sont particulièrement exposées : en fumant, les femmes perdent une grande partie de la protection cardiovasculaire qu’elles ont naturellement jusqu’à la ménopause. L’association tabac et pilule contraceptive augmente de façon importante le risque d’infarctus.
En fumant pendant la grossesse, une femme prive partiellement d’oxygène son bébé, ce qui nuit à sa croissance. Elle peut donner naissance à un bébé plus fragile et le risque de mort subite du nourrisson est augmenté.
Le tabagisme passif est également dangereux (équivalent au tiers du tabagisme actif) en raison de la toxicité des produits de dégradation contenues dans la fumée. Les enfants en sont particulièrement victimes.

L’ennemi de votre cœur et de vos vaisseaux :
Les méfaits du tabac sur le cœur et les vaisseaux sont nombreux :
Ces mécanismes sont déterminants dans la survenue des accidents vasculaires graves, avant tout l’infarctus du myocarde, mais également les occlusions artérielles aiguës au niveau des artères des jambes et les accidents vasculaires cérébraux.

Tous les fumeurs augmentent de façon très significative leur risque d infarctus du myocarde et de mort subite, quel que soit l’âge. Ce risque augmente considérablement en fonction de la consommation. Le tabac est le facteur de risque essentiel et souvent isolé des infarctus des sujets de moins de 50 ans. Chez les patients ayant déjà eu un accident coronarien, la poursuite du tabagisme double le risque d un nouvel infarctus. Il n'y a pas de « petit tabagisme » : une consommation de quelques cigarettes par jour, de même que le tabagisme passif, peuvent être à l’origine d’accidents vasculaires, y compris chez des sujets jeunes.

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Les dyslipidémies : c'est l'excès qui est mauvais

Le cholestérol est une substance graisseuse qui remplit d'importantes fonctions dans notre corps. C'est une composante des hormones et des acides biliaires, mais aussi un élément constitutif des parois cellulaires.
La plus grosse part du cholestérol est produite par notre organisme, en particulier dans le foie. Mais le cholestérol nous vient aussi de la nourriture que nous ingérons.
Le cholestérol, substance indispensable à notre organisme, peut devenir dangereux lorsque son taux dans le sang dépasse 2 g/l. S'il y a trop de cholestérol dans le sang, il se dépose dans les artères.
Les conséquences sont les suivantes : le calibre des artères se réduit, le sang qui transporte des nombreuses substances vitales, dont l’oxygène, circule de plus en plus mal et des caillots peuvent se former et obstruer complètement l’artère.
L’athérosclérose atteint toutes les artères :
  1. Les artères coronaires qui irriguent le cœur (risque d’angine de poitrine, d’infarctus, de mort subite)
  2. Les artères carotides et vertébrales qui irriguent le cerveau
  3. L’aorte (risque d’anévrisme)
  4. Les artères rénales
  5. Les artères des jambes (artérite).
Le «bon» et le «mauvais» cholestérol :

L’évaluation d’une anomalie lipidique doit comporter quatre paramètres :
  1. Le cholestérol total
  2. Le HDL cholestérol (hight density lipoprotein)
  3. Le LDL Cholestérol (Low Density Lipoprotein)
  4. Les triglycérides
Le cholestérol total est le résultat de la somme du HDL cholestérol + le LDL cholestérol +20% des Triglycérides.
Le cholestérol total pourra donc être modifié de plusieurs façons (augmentation des différentes fractions). C’est la raison pour laquelle il ne faut jamais se contenter d’un dosage global, mais qu’il faut connaître les taux des différentes fractions du cholestérol.

Le «bon» cholestérol HDL exerce un effet protecteur sur les vaisseaux sanguins. On apprécie donc que son taux soit élevé. Pour augmenter le taux de cholestérol HDL, il y a lieu de :
Le cholestérol LDL, à l'inverse, favorise l'athérosclérose : petit moyen pour retenir LDL comme Lourd… et ce qui est lourd se dépose… dans les artères.

La proportion entre le cholestérol total et le cholestérol HDL donne une idée assez claire du risque d'athérosclérose et d'infarctus du myocarde. Si le quotient est supérieur à 5, le risque de maladie est nettement augmenté.

Les triglycérides sont dosés avec le cholestérol total et pourtant il s’agit de graisses totalement différentes qui proviennent de la transformation des sucres en graisses. Les sucres représentent un carburant indispensable pour le corps humain, mais le « réservoir » à sucre est petit (foie, muscles), une partie des sucres va donc être transformée en graisses pour être stockée de façon différente et être utilisée quand cela sera nécessaire (réserve). En général le taux de triglycérides augmente en cas d’alimentation trop riche en sucres rapides (tout ce qui a le goût sucré, bonbons, chocolat, sodas, pâtisserie…) ou en alcool (sucre fermenté)

Mesure du taux de cholestérol et valeurs idéales :
L’excès de cholestérol est néfaste mais les recommandations sur le niveau de cholestérol optimal semblent parfois complexes.
Ce niveau optimal n’est pas une valeur identique pour tout le monde. Il faut tenir compte de la pathologie que présente le patient et des autres facteurs de risque : c’est une prise en en charge personnalisée.
Les règles d’hygiène de vie et d’alimentation sont vraies pour tout le monde (absence de tabac, activité physique, alimentation riche en légumes, absence de surcharge de poids) et la prise en charge médicamenteuse doit tenir compte de l’âge et des facteurs de risque du patient.

Sont considérés les facteurs de risque suivants :
  1. Homme de plus de 50 ans
  2. Femme de plus de 60 ans
  3. Antécédents familiaux de maladie coronaire précoce
    • Infarctus ou mort subite chez le père avant 55 ans
    • Infarctus ou mort subite chez la mère avant 65 ans
  4. Tabagisme actuel ou arrêté depuis moins de 3 ans
  5. Hypertension artérielle traitée ou non traitée
  6. Diabète de type 2 traité ou non traité
  7. HDL Cholestérol inférieur à 0,40 gramme par litre.
Le niveau de LDL cholestérol à atteindre dépend de la pathologie et du nombre de facteurs de risque associés :
Les règles de prise en charge :

Ces conseils de prise en charge ont été donnés en 2005 par l’AFSSAPS (Agence Française de Sécurité SAnitaire des Produits de Santé) :
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Le diabète

Le diabète ou plutôt les diabètes sont des maladies métaboliques caractérisées par un excès de sucre dans le sang (appelée hyperglycémie).

Autrefois on parlait de diabète maigre insulinodépendant et de diabète gras non insulinodépendant. Or le diabète gras peut aussi être insulinodépendant et le diabète maigre ne pas nécessiter d’insuline.

Aujourd’hui on parle de diabète de type 1 et de diabète de type 2.

Le diabète de type 1 est dû, le plus souvent, à une anomalie du système immunitaire. Parfois la cause n’est pas retrouvée (il est dit alors idiopathique). Il représente 10% des diabètes. Il touche le sujet jeune (enfant, adolescent, jeune adulte) ; il n’y a le plus souvent pas d’histoire de diabète dans la famille.
Il provoque un déficit en insuline. Sa découverte est fréquemment brutale à l’occasion d’un coma dit acidocétosique chez un sujet qui est mince.
Les complications (cardiovasculaires, rénales, rétiniennes) surviennent en règle générale après plus de 15 à 20 ans d’évolution de la maladie.

Le diabète de type 2 est le plus fréquent (90% des diabètes). Il touche le sujet après 40 ans, en surpoids dans 9 cas sur 10. On retrouve souvent des cas de diabète dans la famille. Son début est sournois : il est souvent découvert longtemps après son début, par hasard, sur une prise de sang.
Ce délai de diagnostic est à l’origine du développement à bas bruit des complications de la maladie (complications cardiovasculaires, atteinte du rein, atteinte de la rétine).
Il est dû à une résistance à l’insuline plutôt qu’à un manque d’insuline. La résistance à l’insuline est liée essentiellement à la graisse abdominale et à la graisse des viscères abdominaux (foie, pancréas...).
Souvent, les diabétiques de type 2 présentent également de l'hypertension, une hyperlipidémie, et sont obèses. Ce «quatuor de risques» appelé syndrome métabolique constitue un risque majeur pour le système cardio-vasculaire.

Conséquences possibles du diabète :
 
Le diabète favorise considérablement l'athérosclérose. Par rapport aux autres personnes, le diabétique a cinq fois plus de risques d'être victime d'un infarctus du myocarde, et trois fois plus de risques de faire une attaque cérébrale. Le diabète est la première cause d’amputation et les atteintes artérielles des pieds sont vingt fois plus fréquentes chez les diabétiques que chez les bien-portants.
Les yeux, les reins et le système nerveux sont atteints. Le diabète est la première cause de cécité et d'insuffisance rénale.

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L’hypertension artérielle

Il faut une certaine pression pour que le sang puisse circuler dans les vaisseaux. Chaque battement de cœur provoque une pulsion qui se répercute dans les artères. La régulation de la pression artérielle est régie simultanément par le diamètre des vaisseaux, le travail du cœur et le volume de sang.
La valeur systolique est la tension maximale dans les artères, au moment où le cœur propulse le sang dans le système circulatoire.
La valeur diastolique est la tension minimale qui subsiste dans les artères entre deux battements de cœur et qui correspond à la pression emmagasinée dans les parois de l’artère au moment de la systole cardiaque (contraction) et restituée pendant la phase de repos cardiaque (diastole).
On parle d'hypertension quand 2 mesures successives prises au repos révèlent des valeurs supérieures à 140/90 mm Hg.

L'hypertension est dangereuse, car c’est un « tueur silencieux ».

En principe, on ne ressent peu ou pas les signes d’hypertension, et c’est la raison pour laquelle plus d’un tiers des hypertendus ignorent tout de leur état.

Si l'on néglige de traiter l'hypertension :
La prise de tension artérielle :

L'hypertension est un phénomène muet : pour la diagnostiquer, il est donc indispensable de procéder à des contrôles réguliers. Il est recommandé de pratiquer des contrôles annuels de la tension artérielle dès 30 ans (chez le médecin ou en pharmacie).
On mesure la tension artérielle à l'aide d'une manchette gonflable fixée au bras (préférable), ou d'un appareil automatique fixé au poignet. Les valeurs sont formulées en mm Hg (millimètres de mercure).
La tension est une variable qui se modifie à l’effort ou dans des circonstances émotives ou anxieuses. Ce phénomène est normal car l’augmentation de la tension artérielle permet à l’organisme de s’adapter.
Certaines personnes ne présentent de l'hypertension qu’en milieu médicalisé. Dans ce cas, on parle souvent d'«effet blouse blanche». Cette hypertension passagère est tout simplement due à l'appréhension du patient. Certains patients présenteront de l’anxiété devant leur médecin et certains dans d’autres circonstances. Cette réaction reste normale si elle est modérée et surtout passagère. Si elle se prolonge, elle devient pathologique et fait le lit de l’hypertension permanente.
 
L’autocontrôle tensionnel ou automesure :

Pour le dépistage, et aussi pour le contrôle d’efficacité du traitement, l'autocontrôle à domicile est une excellente formule. Il est tout à fait raisonnable de contrôler soi-même sa tension artérielle. Le public prend désormais conscience de l'importance de la santé, et les hypertendus peuvent enfin effectuer leurs autocontrôles de façon ciblée. Les valeurs mesurées calmement à domicile donnent des indications utiles au médecin pour le traitement. Les tensiomètres que l'on trouve aujourd'hui en pharmacie ou dans les magasins spécialisés sont fiables, simples à utiliser, et constituent une excellente acquisition pour les hypertendus notamment. Il existe deux sortes de tensiomètres : pour le bras et pour le poignet. Les experts s'accordent à recommander les tensiomètres pour le bras.


Quelle est la tension normale ?
  1. Tension optimale :
    1. 120 mm Hg ou moins (valeur systolique)
    2. 80 mm Hg ou moins (valeur diastolique)
  2. Tension normale :
    1. moins de 140 mm Hg (valeur systolique)
    2. moins de 85 mm Hg (valeur diastolique)
  3. Quand parler d’hypertension ?
    1. 140 mm Hg et plus (valeur systolique)
    2. 90 mm Hg et plus (valeur diastolique)
Ces chiffres sont à moduler en fonction du terrain en particulier en cas de diabète (chiffres plus bas souhaités).

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Le surpoids

Le surpoids est un problème de santé publique qui devient inquiétant. Le surpoids constitue un facteur de risque majeur - mais modifiable - de maladie coronarienne. De plus, il augmente ou favorise l'émergence d'autres facteurs de risque comme l'hypertension, l'hyperlipidémie et le diabète. L'appareil moteur souffre lui aussi des kilos superflus, susceptibles par exemple de causer une arthrose précoce. Le surpoids augmente aussi le risque de cancer.

On parle à l’heure actuelle d’obésité générale et d’obésité abdominale.

1) Etes vous en surpoids ?
Le patient de 72 kilos et 1,67 mètres est donc à la limite du surpoids.

2) Avez-vous une surcharge de poids abdominale ou globale ?

On distingue deux formes de répartition de la graisse : la répartition en forme de bouée (bedaine) où les cellules graisseuses s'accumulent essentiellement dans la région abdominale, et la répartition en forme de poire, plutôt féminine, où la graisse envahit les hanches et les cuisses.
La «bouée» abdominale due à une accumulation de graisse superficielle et viscérale s'associe à un risque beaucoup plus élevé de maladie cardio-vasculaire.

Ce qui est déterminant, c'est donc le tour de taille, mesuré au niveau du nombril.
   
Le risque est plus élevé :
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Le stress psychosocial

Le stress psychosocial (stress, anxiété, dépression) est le facteur de risque mis en évidence le plus récemment. Son importance est proche du tabac et du cholestérol.


LES FACTEURS DE PROTECTION

Veuillez vous reporter à la rubrique : PREVENTION

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Prenez soin de vous

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