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ERER
LE STRESS Gérer
le
stress ... l’énoncé de cette phrase est
tout un
programme…
«
Il faut que vous
appreniez
à mieux gérer votre stress »Souvent
le
conseil s’arrête à cette phrase car la
personne qui
vous le dit est de bonne volonté mais elle n’est pas
formée : le stress joue un rôle important
dans notre
santé mais nous sommes mal informés pour y faire face
alors
que nous pourrions apprendre à le faire depuis notre plus
tendre
enfance.
Nous savons gérer notre
emploi du
temps et notre compte en banque mais gérer notre
stress…personne ne nous l’a appris.
En
effet
gérer son stress ou plutôt savoir s’en
faire un
allié, cela s’apprend comme nous avons appris
à
écrire, à faire du vélo, à nager,
ou tout autre
activité.
Gérer son stress, cela
s’apprend comme
un sport et cela demande de l’entrainement pour être
plus
efficace.
Ainsi
plutôt que gérer le stress, nous
préférons chercher à l’apprivoiser.Revenir en
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« Le
Stress est
une
réponse non spécifique de l’organisme
à tout
événement perçu, réel ou
imaginaire, et
nécessitant une réaction d’adaptation ou
produisant une
contrainte » A
partir de cette définition
il est possible de préciser les différents aspects du
stress
qui devront être pris en compte pour assurer une prise en
charge
efficace :
- Les agents
stresseurs sont
multiples : professionnels, personnels,
familiaux…
- Le
caractère
agréable (mariage, promotion professionnelle) ou
désagréable (divorce, licenciement) n’a pas
d’importance. Ce
qui compte, c’est l’importance de la
demande d’adaptation
- Ce qui compte, c’est le
stress
perçu par le sujet : une promotion peut
être source de stress
pour Pierre et pas pour Marie
- La réponse est univoque
et
standardisée : l’organisme ne
peut répondre que
d’une seule façon
- La réponse de
mon organisme est
standardisée
- La réponse de mon
organisme est non
spécifique
- La réponse est : Fight
or Flight (Fuite ou
combat)
- La réponse vise un seul but :
survivre
- La
demande d’adaptation peut être réelle ou
imaginaire :
-
Réalité :
- J’ai un
cancer du sein… on doit m’opérer
(réalité)
- J’ai
une promotion… je dois déménager
(réalité)
-
Pensée
et imaginaire :
- Le patron veut me
voir… il va me licencier
(pensée)
- Mon père a fait un
infarctus… je
vais en faire un (pensée)
-
La
réponse de mon organisme
sera la même
-
Tout
l’être humain participe : corps
et esprit
- Réponse
émotionnelle
: la peur, la colère,
la tristesse
- Réponse cognitive
: mes
pensées
s’agitent
- Réponse corporelle
:
mon
cœur
s’accélère.
- Réponse
comportementale
:
j’agis…
Ainsi
par
exemple, si demain j’ai
un entretien d’embauche alors que je cherche un emploi depuis
quelques mois… le déroulement de la scène
peut
être le suivant :- STIMULATION : demain
matin, j’ai
un entretien d’embauche
- REPONSES de
STRESS :
- Émotion
:
impatience, crainte, anxiété pour
l’avenir…
- Pensées
:
pourvu que je sois à la hauteur… si je rate comment
vais-je
faire pour payer le crédit de la maison…
- Corps :
transpiration, palpitations, troubles digestifs, mauvais
sommeil…
- Comportement
:
je fume, je bois 3 whiskys ou je mange une plaque de chocolat.
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STRESS :
UNE DEMANDE D’ADAPTATION La
réaction de stress en
elle même n’est pas nocive au contraire, si elle est
bien
adaptée.Ainsi dans le cas
précédent peut être
allez vous prendre conscience de ce stress et vous dire qu’il
s’agit d’un vrai challenge et pouvoir ainsi vous y
préparer comme pour une compétition
sportive : ne pas
trop manger ni trop boire la veille, parler de vos craintes mais
aussi de vos espoirs à votre entourage, vous coucher assez
tôt,… tout faire pour réussir et aussi
relativiser un
éventuel échec qui de toutes façons vous
aura appris
quelque chose et vous permettra ainsi de réussir un autre
challenge.
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LE
STRESS HUMAIN SI PARTICULIER
L’être
humain est doué de pensée et sa réaction au
stress est donc tout à fait particulière.«
La
présence chez l’homme d’un appareil mental
qui le fait
penser, se souvenir, fantasmer, confère à la notion
de stress
en clinique humaine toute sa
spécificité »
Silla
Consoli- L’être
humain est
doué de pensée,
d’imagination, de mémoire, mais la partie du cerveau
qui
gouverne nos réactions au stress est très primitive.
- Nos
réactions de stress il y a 100 000 ans, face
à une
bête sauvage, et maintenant, face à un
supérieur
hiérarchique, sont les mêmes.
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LE
CERVEAU HUMAIN :
UN FORMIDABLE ALLIE
- L’être
humain
possède un
appareil mental qui le fait penser, se souvenir, fantasmer, ce qui le
rend fragile car il peut être stressé par des
événements imaginaires ou des situations
passées.
- L’être
humain possède un appareil mental qui le fait penser, se
souvenir,
fantasmer, ce qui le rend particulièrement apte à
mettre en
place des processus psychiques pour s’adapter le mieux
possible.
Ainsi
plutôt que de ne regarder que la partie de notre cerveau qui
nous
rend fragile au stress, examinons l’ensemble de nos
capacités cérébrales et les extraordinaires
possibilités qui s’offrent à
nous : notre cerveau
est notre meilleur allié pour apprivoiser le stress.
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LES
NOTIONS DE BASE POUR APPRIVOISER LE STRESS
Ces
notions de
bases sont au nombre de 7 :- Le
corps et
l’esprit ne
font
qu’un.
- Notre vécu corporel est
un
allié
précieux.
- La respiration est notre
meilleure aide.
- Seul
le temps présent existe.
- Le cerveau est
doué de
plasticité.
- Le cerveau à besoin
d’entraînement régulier.
- Une
bonne technique doit
pouvoir se pratiquer en autonomie.
1.
Le corps et l'esprit ne font qu'un Nous
vivons dans un monde
où le corps est l’esprit sont souvent
séparés. D’un coté le corps
considéré
comme une machine
qui doit nous rendre service, comme un instrument à notre
service
et que nous cherchons à réparer quand il est
déficient
et de l’autre coté notre pensée, nos
émotions.
Cette séparation est totalement artificielle ainsi par exemple
quand quand deux individus communiquent oralement, une grande partie de
leur échanges se fait par du langage non verbal :
mimique,
attitude corporelle. Le langage populaire connaît bien cette
unicité du corps et de l’esprit et nous
l’exprimons
par des expressions parfois triviales : « je
ne peux pas
le sentir » « ça me reste
sur
l’estomac »
« j’en ai gros sur le
cœur »…
Il
est donc facile
d’imager la relation corps-cerveau comme une boucle dans
laquelle il est possible de pénétrer à un
niveau
quelconque. Certaines méthodes se focalisent
davantage sur le
corps, d’autres sur le psychisme, mais elles ont toutes, au
final, un retentissement psychique et corporel.
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2.
Notre vécu corporel est un allié précieux Le
corps semble
extrêmement présent dans notre civilisation au niveau
de la
population (corps idéalisé des mannequins, corps
magnifié des sportifs) mais en tant qu’individu nous
sommes
souvent peu attentifs aux messages et aux sensations que nous adresse
notre corps.
Nous
sommes tellement habitués
à
l’existence du corps que nous oublions d’y
prêter
attention. La première étape
indispensable de toute
technique
de gestion du stress sera de réapprendre à habiter le
corps
et de s’affranchir de la prépondérance du
mental. Il
s’agit d’un patient travail de lecture corporelle
d’instant en instant sans jugement préalable.
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3.
La respiration est notre meilleure aide Toutes les
grandes
traditions insistent sur la place de la respiration et il y a de
nombreuses raisons pour cela.C’est
la
seule fonction de
notre organisme qui est à double commande,
à la fois
volontaire et involontaire : la plupart du temps
notre
respiration
est automatique et c’est bien ainsi car cela serait fatigant
de
toujours penser à respirer !!! Mais la respiration
peut
être aussi commandée.
Il
est
possible
d’arrêter sa respiration pendant
quelques instants
et
certains sont même des champions de cet exercice. Plus
simplement
il est possible de
prendre
conscience de la façon dont nous
respirons, de sentir que l’inspiration est en fait passive
(comme
à la naissance) et l’expiration active
(contrairement à
ce que nous avons souvent appris) puis de
ralentir cette
respiration en
prolongeant
l’expiration et enfin de marquer
de
courts paliers entre
inspiration et expiration réalisant
ainsi
un rythme à quatre
temps :
inspiration-palier-expiration-palier-inspiration…
A
chaque émotion correspond une
respiration qui lui est
propre (colère, joie, peur).
Le
premier exercice
respiratoire est de simplement prendre conscience de la respiration
dans notre vie de tous les jours :
vous allez être
surpris du
temps que vous passez en apnée quand un
événement
stressant survient et vous sentirez également que pour chaque
événement la respiration se modifie.
La
respiration
est le pont entre le système nerveux relationnel et le
système nerveux autonome. Dit ainsi, cela semble
compliqué
mais de façon plus simple un petit exemple : il vous
est
impossible de ralentir votre fréquence cardiaque
volontairement
(enfin moi je n’y parviens pas !!!) en revanche si
votre
cœur s’accélère sous le coup
d’une
émotion, il vous suffit de modifier votre respiration et votre
fréquence cardiaque se modifiera : fréquence
respiratoire ralentie = fréquence cardiaque ralentie.
La
respiration est ainsi la porte d’entrée principale
pour gérer les émotions.Revenir en
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4.
Seul le temps présent existe L’être
humain
est capable
de mémoire et
d’anticipation : cela est indispensable pour vivre mais ces
capacités ont aussi leur côté
néfaste car nos
possibilités cérébrales nous font parfois
oublier que
seul le temps présent existe réellement :
le passé
et le futur ne sont que des présents révolus et des
présents à venir.Le stress et
l’anxiété sont en quelque sorte une maladie
du
temps : au lieu de vivre centré sur le
présent, nous
vivons le présent, préoccupés pour un futur
qui
n’est pas encore là et tourmentés par un
passé qui
n’est plus.
Les
techniques de gestion du
stress visent
à nous faire vivre corporellement l’instant
présent et
à modifier les schémas mentaux et les croyances sur
le
passé et le futur.Bien sur il
faut se
souvenir et
prévoir,
mais
faites aujourd’hui
l’expérience de
vivre un instant au présent sans le vivre avec
les lunettes du
passé ou le colorier des pensées du futur…
- Manger
un
fruit et se concentrer sur ce simple geste
- Boire un
café ou un
thé et ne faire que cela sans penser à autre chose
- Écouter
un morceau de musique ou le chant des oiseaux
- Regarder
un
être
cher comme si c’était la première fois.
Bien
sûr, cela est très dur à faire car nous
n’y sommes
pas préparés, mais essayez au moins une fois
aujourd’hui
puis à nouveau une fois tous les jours…
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5.
Le cerveau est doué de plasticité A la naissance notre
cerveau
ressemble en partie à une terre vierge puis
l’apprentissage
et les événements vécus vont y
définir des circuits
neuronaux préférentiels qui ressemblent à
des autoroutes
ou à des chemins de campagne moins
fréquentés selon la
fréquence et l’importance de la stimulation.
- Sans
doute avez-vous appris très jeune à faire du
vélo… et
vous en faites sans difficulté. Imaginez que vous deviez
apprendre
maintenant… il faudrait réaliser de nouveaux
circuits
cérébraux.
- Votre
père
vous
a peut être appris
très jeune à jouer aux échecs et vous avez
acquis des
compétences particulières qui vous permettent de
mieux
anticiper.
- Mais peut
être avez-vous
été victime
d’un accident de circulation qui a laissé des traces
de
mémoire et vous avez toujours une appréhension en
montant en
voiture.
En
réponse
à un stimulus
le cerveau
fonctionne de façon préférentielle avec les
voies les
plus utilisées…
en
clair il emprunte
l’autoroute
plutôt que les départementales ou les chemins
vicinaux.La
plupart du temps cette façon de faire a beaucoup
d’avantages
(vous avez appris et vous répétez la
leçon…)
mais le risque est ainsi de traiter une information nouvelle de
façon erronée… je me comporte comme je
l’ai
toujours fait…
j’analyse
une situation nouvelle non
pas
telle qu’elle est mais au travers de situations
différentes
mais déjà vécues.Les
techniques de gestion du
stress utilisent la possibilité qu’a notre cerveau
d’établir de nouveaux circuits afin de donner au
patient la
capacité de porter un autre regard sur des
événements
passés ainsi que sur le présent ou le
futur :
c’est le
principe de la restructuration cognitive.Revenir en
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6.
Le cerveau a besoin d'entrainement régulier Créer
et
entretenir de nouveaux circuits cérébraux demande de
la
persévérance. La plupart de ces méthodes
nécessitent d’être pratiquées
très
régulièrement, voire quotidiennement comme
l’exercice
physique, pour obtenir des résultats durables et stables.
Comme
pour l’apprentissage sportif qui est
délivré par des
personnes expérimentées dans leur domaine, ces
méthodes
doivent être enseignées par des professionnels
compétents en psychologie.
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7.
Le travail en autonomie Une
fois acquises, ces méthodes, pour la majeure partie
d’entre
elles, peuvent être pratiquées en totale
autonomie
par le
patient qui devient acteur de sa santé.
L’apprentissage est
relativement court sur quelques séances qui peuvent
être
éventuellement approfondies mais ne nécessitent pas
une
initiation très prolongée.
C’est
l’entrainement
qui est gage de succès. Revenir en
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QUELLES
METHODES
PEUT-ON UTILISER ?
C’est
une méthode à part entière de la gestion du
stress : son principe est fondé sur le
fait que le
stress
physiologique conduit à l’action (fight or flight)
et que la
pire solution devant le stress est l’inhibition (freeze).
L’activité
physique :
- Augmente le tonus
parasympathique ce qui
réduit les
effets du stress.
- Active au niveau de
l’hippocampe
la
production d’un facteur de croissance nerveux qui
améliore
la plasticité des neurones et qui possède une
puissante
activité anti dépressive.
Il
n’est pas
nécessaire d’être un sportif de haut niveau
mais
d’être actif de façon
régulière soit environ
30 à 45 minutes par jour.Cela
semble beaucoup dans
un monde
où le temps compte mais devenir actif c’est aussi
une
l’addition de petites activités qui
s’accumulent au
cours de la journée :
- Je
n’utilise plus les
escalators
- J’évite les ascenseurs
- Je
gare ma voiture
à 5 ou 10 minutes de mon lieu de travail
- Je
vais au
travail
à vélo si cela est possible
- Je
jardine
- Etc…
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Les
techniques de
maîtrise
de la respiration
font partie de quasiment toutes les techniques corporelles de gestion
du stress.
Elles sont
issues en
particulier du
bouddhisme Zen.Il s’agit de
techniques de
maîtrise consciente de la respiration comprenant un
ralentissement
de la respiration à 6 cycles par minute avec une expiration
lente.
Elles
permettent une amélioration de la balance parasympathique en
augmentant le tonus parasympathique.Revenir en
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Le
training autogène a été décrit par
J. Heinrich
Schultz, neuropsychiatre allemand, en
1932.
Il
s’agit
d’une méthode
d’autohypnose
associant
concentration et
suggestion. L’entraînement
régulier permet
d’obtenir rapidement un état d’autohypnose
pendant
lequel le patient va se concentrer progressivement sur la lourdeur et
la chaleur de ses membres, le calme et la régularité
de ses
battements cardiaques et de sa respiration, la chaleur au niveau du
plexus solaire et la fraîcheur au niveau du front.
Après
quelques mois de pratique, il est possible
d’éveiller une
écoute active du corps, d’acquérir une
maîtrise
active de phénomènes corporels (chaleur
cutanée,
battements cardiaques), afin d’obtenir rapidement un
état de
détente.
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4.
La relaxation progressive de JACOBSON Edmund
Jacobson a décrit sa méthode de
relaxation
progressive en
1938. Il
s’agit pour lui d’une
méthode
purement
physiologique pour laquelle il écarte toute
idée de
suggestion, d’hypnose et de psychanalyse.
La
théorie de
Jacobson est simple : il
relie
émotion et tension
musculaire. Le but de sa méthode est ainsi la
réduction
volontaire du tonus musculaire au repos.
Cette
méthode
très précise et très complexe
n’est quasiment plus
pratiquée comme telle, mais elle a inspiré toutes les
techniques de relaxation corporelle sur un principe théorique
simple et facilement vérifiable : toute tension
psychique
provoque une tension musculaire et toute tension musculaire modifie le
psychisme.
Tout travail
de détente musculaire sera donc
bénéfique psychiquement.Revenir en
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La
sophrologie été crée par
Alphonso Caycedo,
neuropsychiatre espagnol, en
1960.
Le terme de sophrologie signifie
«
étude
de l’harmonie du corps et
de
l’esprit ».
Cette
méthode, née de la
rencontre de
l’orient et de l’occident, a
développé de nombreux outils en empruntant à
l’hypnose,
la
phénoménologie,
la
psychanalyse,
et
aux
techniques de
méditation orientale et de relaxation
psychocorporelle.
Alphonso Caycedo
distingue
différents
niveaux de conscience et fonde sa méthode sur trois
principes :
la
réalité objective, le
vécu corporel
et le principe d’action positive.
La
pratique
d’exercices multiples rythmés par la
respiration,
permet
d’améliorer le ressenti corporel pour mieux vivre le
présent, pour reconsidérer le passé en
modifiant le
regard sur les événements à défaut
de pouvoir les
changer, et pour se projeter dans l’avenir en mobilisant
toutes
les capacités de l’individu.
La
sophrologie
s’est
surtout développée en Europe et en Amérique
du sud. Sa
pratique s’étend aux champs du monde social,
éducatif
et de la santé.
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Ce
terme a
été développé à partir des
années 60.
Le
principe en est simple : il est possible à
l’aide de
différents capteurs et appareils de mesures, de visualiser sur
un
écran certains paramètres qui se modifient sous
l’effet
du stress (fréquence cardiaque, résistivité
cutanée, fréquence respiratoire, pression
artérielle,
électroencéphalogramme) et d’apprendre
ensuite par
différentes méthodes de relaxation à influer
sur ces
variables.
Le
biofeedback objective les effets du
stress sur
ces
paramètres et les effets de la relaxation.Revenir en
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7.
La cohérence cardiaque Cette
technique
s’est beaucoup
développée ces dernières années
à partir des
années 90, surtout aux Etats-Unis.
Proche
du
biofeedback,
cette méthode est
centrée
sur
l’étude de la
fréquence cardiaque et de la variabilité sinusale,
c’est à dire des variations de la fréquence
cardiaque.
Les logiciels actuels permettent de
visualiser
sur un écran la synchronisation des rythmes cardiaque et
respiratoire sous l’effet de techniques de relaxation et de
méditation.
Le patient
peut ainsi
s’entraîner
à obtenir un état dénommé de
« cohérence cardiaque »
favorisée là
encore par l’activation du parasympathique.Revenir en
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8.
L’hypnose Ericksonienne Cette
appellation fait
référence à la technique
élaborée aux
Etats-Unis
dès
les années 50 par
Milton
Erickson,
psychiatre
qui a rénové le champ clinique et
thérapeutique de
l’hypnose
classique développée par Charcot
à Paris
et l’Ecole de Nancy.
Il
s’agit
d’une technique
non directive ayant recours à la
suggestion
indirecte et
ouverte
pour induire la transe hypnotique et utilisant la métaphore
à
visée thérapeutique.
C’est
aussi
une thérapie
centrée sur la solution :
l’hypnothérapeute
conduit le patient vers ses ressources intérieures
engrammées
dans sa mémoire consciente et inconsciente en
mobilisant ses
aptitudes latentes et ses facultés
inexploitées et
lui
suggère une
reprogrammation
de ses connaissances.
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EMDR
signifie :
EYE MOVEMENT
DESENSITIZATION AND
REPROCESSINGL’EMDR est une
nouvelle forme
de
thérapie qui consiste, pour l'essentiel, à
faire
revivre au
patient victime d'un événement traumatique
la
scène
terrible qui est à l'origine de sa souffrance, tout en lui
faisant effectuer des
mouvements
oculaires provoquant une diminution
progressive du stress.
Cette thérapie a
été mise au
point en
1987
à l’institut de Palo Alto en
Californie par
Francine Shapiro,
qui avait noté sur elle-même des
modifications positives de son humeur quand elle réalisait des
mouvements oculaires identiques à ceux qui surviennent dans le
sommeil paradoxal.
Les
résultats de
l’EMDR
sont
incontestables dans le traitement des états de stress
post-traumatique avec un taux de succès
atteignant
près de
80%,
mais les raisons des progrès enregistrés restent
encore assez
énigmatiques. Peut-être s'agit-il d'une
reconstruction de la
mémoire profonde du même ordre que celle qui se
produit dans
le sommeil paradoxal ?
Revenir en
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Les
techniques de méditation existent depuis des
millénaires.
Leurs mécanismes d’action sont mieux connus
aujourd’hui grâce à la neuroimagerie et de
nombreuses
publications témoignent de leurs effets
bénéfiques sur
la santé.
A côté de la
classique
méditation
transcendantale, les techniques à
l’heure actuelle
validées reposent sur le principe de la
méditation en
pleine
conscience issue du bouddhisme :
prise de conscience des
pensées,
images, émotions, sensations physiques sans les juger,
sans
chercher à les comprendre, sans les retenir, sans les chasser
en
se muant en
simple
observateur du moment présent.
Ces
dernières années se sont
développées aux Etats-Unis
deux types de méditation en pleine conscience :
- La
MBSR (Mindfulness Based Stress Reduction) est une
technique de
méditation en pleine conscience mise au point à la
fin des
années 70
par Jon Kabat-Zinn,
chercheur en biologie au
Massachusetts Intitute of Technology et enseignant en
méditation bouddhique. Cette technique s’apprend en
quelques semaines, n’a pas pour objectif de guérir
un
symptôme ou une maladie, mais de gagner en
sérénité
face à un problème.
- La
MBCT
(Mindfulness Based Cognitive Therapy) a vu le jour au début
des années
80. Elle
est directement issue de la MBSR. Elle
associe la pleine conscience aux
thérapies cognitives. Elle permet de prendre
conscience du
moment
présent et d’en devenir acteur et spectateur. Ce
décentrage permet la mise en place d’attitudes plus
constructives.
Revenir en
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11.
Les thérapies cognitivo-comportementales
(TCC) Il
s’agit pour ces
techniques, non
pas de chercher
les causes profondes d’un stress ou de
l’anxiété
comme pourrait le faire la psychanalyse, mais de connaître
dans le
détail avec l’aide d’un
thérapeute le mode de
fonctionnement du patient (stratégies mises en place,
pensées automatiques, croyances, analyse des émotions
pendant
et après le stress) et de mettre en place une gestion des
réactions comportementales dans différentes
circonstances (affirmation de soi, demande, refus, critique,
compliment, parole en public).
Ces techniques
permettent
d’acquérir une meilleure estime de soi.
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Les
thérapies
psychanalytiques datent de
plus d’un siècle.
Il
existe plusieurs courants
psychanalytiques (Écoles inspirés de
Freud, Jung ou
Lacan).
Elles
ne visent pas une amélioration rapide, mais
un travail de
restructuration mentale de longue haleine dont le
bénéfice
peut être important pour un patient qui choisit cette
démarche.
Les effets d’une
psychanalyse
sont
difficilement mesurables et c’est ce qui est parfois
reproché à cette approche mais beaucoup de choses
sont
difficilement mesurables et pourtant elles existent et ont de
l’effet : essayez ainsi de quantifier
l’amour que vous
portez à vos enfants, à votre conjoint ou à
ceux qui
vous entourent !!!
En
réalité la
psychanalyse ne vise
pas les mêmes objectifs que les thérapies courtes et
ne peut
donc pas y être comparée. Il s’agit
d’approches
différentes et parfois complémentaires.
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CES
METHODES SONT ELLES EFFICACES ?
Ces
méthodes sont
efficaces pour la
réduction des effets du stress et de
l’anxiété de façon
générale.
Elles
améliorent le confort de vie du patient.En
ce qui concerne
la prévention cardiovasculaire : elles
ont fait la
preuve de
leur efficacité pour la
réduction
des facteurs de
risque
artériels et pour
l’amélioration de
l’évolution
des patients coronariens. Une
étude
récente montre une diminution de 60% des
événements
coronariens chez les patients coronariens qui sont parvenus à
baisser leur niveau de stress et d’anxiété.
Il
est fondamental d’insister sur le fait
qu’il ne
faut
surtout pas opposer cette approche de bien être psychologique
avec
les règles de prévention classiques et
reconnues : nous
avons deux jambes, deux mains, deux yeux et nous utilisons les
deux. Une médecine qui oublie l’importance du
psychique est
une médecine qui boite, tout autant une approche uniquement
psychique de la maladie et de la prévention est bancale et
dangereuse.
Les deux approches sont
complémentaires et ne
doivent jamais être séparées.
Au temps de la
médecine grecque le mot thérapie
signifiait : soigner le
corps et l’esprit.Revenir en
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QUELQUES
CONSEILS PRATIQUES - Ces
méthodes doivent de préférence être
acquises
auprès de professionnels de la psychologie.
- Elles
doivent
être pratiquées régulièrement pour
être
efficaces (comme l’exercice physique).
- Il
faut
choisir une
méthode qui vous convient.
- Peut
être
sentirez vous à
un moment le besoin d’évoluer vers une autre
méthode,
cela est normal, il ne faut pas rester figé : il faut
savoir
s’adapter aux besoins que vous ressentez.
- En
revanche,
évitez de papillonner c'est-à-dire de vouloir
acquérir
plusieurs techniques en même temps… le risque est
de
n’en pratiquer aucune... or seule la pratique compte.
- Il
vaut
mieux privilégier des méthodes simples car plus
facile à
appliquer et à poursuivre à long terme.
- Surtout
faites-vous confiance, sentez ce qui vous fait du bien, ce qui
améliore
votre bien être, votre joie de vivre… et cultivez-le
même si ce n’est pas exactement à la lettre
ce qui vous
a été enseigné…
- Enfin
le dernier
conseil mais le plus important : utilisez les surtout quand
vous
allez bien. Bien entendu elles peuvent et doivent
être
utilisées dans les moments difficiles mais elles seront
surtout
bénéfiques si vous vous entrainez quand tout va
bien :
c’est un peu comme l’essence pour votre voiture,
vous
n’attendez pas d’être en panne
d’essence pour en
remettre, vous faites le plein régulièrement afin de
ne
jamais être à sec… ou si vous
préférez
une autre image encore plus parlante : n’attendez
pas que le
Titanic coule pour apprendre à nager.
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