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UELQUES
CONSEILS UTILES
Il faut... Po... si...
ti...
ver...Cette
rengaine est plus agaçante qu'efficace, et pourtant ce message
imaginé par des publicitaires pour nous faire acheter un peu
plus
d'inutile est parfaitement juste... encore faut-il le
comprendre
et le mettre en pratique.
Positiver ne
veut pas dire :
un beau jour, je décide de tout voir en rose et je pense que
tout
est bien dans le meilleur des mondes... non... c'est simplement
accepter que les choses, les événements et les gens
sont plus
complexes que ce que nous croyons. C'est accepter que toute
chose
comprend son contraire et que toute situation peut être vue
sous
différents angles.
Ainsi, par exemple, c'est quand le
soleil
brille au maximum que l'ombre est la plus forte, toute
montée escarpée devient, quand on se retourne, une
descente
abrupte... les exemples peuvent être multipliés
à
l'infini.
Il peut être ainsi
intéressant de
reprendre les évènements de la journée, de
la semaine,
de l'année, de la vie passée,
pour les
évaluer, et dans un deuxième temps les
réévaluer,
pour se rendre compte que ce qui a semblé une épreuve
délicate ou une souffrance à un moment a en fait
été porteur d'un changement
bénéfique... pour
ne pas dire positif.
Positiver, c'est poser un autre
regard sur
le monde et sentir que tout évènement est porteur de
quelque
chose de positif :
- un échec
m'a peut-être
plus appris qu'une réussite…
- une
séparation m'a fait souffrir, mais aussi
grandir…
- une
perte m'a permis de découvrir des êtres ou
des choses
nouvelles…
- une maladie m'a fait
prendre conscience
de certaines choses…
- la confrontation
à la mort
m'a fait réaliser la fragilité et le
merveilleux de la
vie…
Bien sûr cela
semble très loin de
notre mode de pensée habituel, mais faites
l'expérience
au moins une fois : prenez un événement de votre vie
que vous
estimez négatif et tentez de trouver ce qu'il vous a
apporté.
Revenir en
haut de la pageSous
un
certain angle,
le stress et
l'anxiété sont des maladies du temps.
La
personne stressée a le sentiment de l'urgence du
temps, la
sensation que le temps passe trop vite et qu'il n'y
a pas
assez de temps pour "faire", alors que le sujet anxieux vit dans la
crainte d'un futur fantasmé à la
lumière de
croyances ou d'expériences passées.
Le
temps
n'est pas maîtrisable… il passe ;
l'être
humain est inscrit dans le temps de sa naissance à sa mort.
Vous
avez cependant remarqué que la conscience du temps est
très
variable, scientifiquement, une minute dure toujours une minute. Il
n'en est pas de même du temps psychologique
qui est
relatif, élastique, et il faut savoir jouer de cette
élasticité pour se sentir
mieux.
Ainsi
:
- Sans
devenir routinier, il est important de chercher
à conserver des rapports fixes avec le temps (lever, coucher),
d'avoir des activités qui marquent le temps (repas,
marche, méditation).
- Sans devenir
obsessionnel, il est souhaitable
d'être capable
d'anticiper et de planifier… en effet, si toutes
les
activités sont accomplies de façon anarchique et
désordonnée, cela perturbe la relation au temps et la
sensation d'urgence du temps survient… sans
repère,
comment ne pas se sentir perdu et inquiet du temps qui passe?
- Rythmer
le temps, mieux planifier, anticiper. Cela permet de faire
plus de
choses plus efficacement. Par exemple : je prends du temps pour mon
petit déjeuner et je pars quelques minutes plus
tôt… en
prévision des embouteillages et s'il n'y
en a pas,
j'utilise ces quelques minutes pour me relaxer avant la
réunion où je dois donner le meilleur de
moi… raison de
plus pour avoir pris le temps de manger et de ne pas être
parti
l'estomac vide.
- Sans
crainte de paraître
asocial ou
égoïste, il est nécessaire de
savoir se réserver
"des bulles" de temps pour soi. Bulles de temps pour
s'isoler, pour se retrouver avec soi même. Bulles de
temps
pour faire ce que l'on aime même si les autres
n'en
ont pas envie : écouter de la musique, lire, marcher dans la
nature, partir en voyage et parfois même, ne rien faire, juste
prendre le temps de rêver, d'être
vivant…
Revenir en
haut de la pageIl
est important d'apprendre à respecter les limites.
Ces limites sont de plusieurs ordres : limites de temps, limites
d'espace, limites de possibilité de soutien, limites
de capacités, limites psychiques et corporelles.
- Je dois savoir respecter mes
limites et pour cela, je dois les connaître :
savoir reconnaître les petits signes qui m'indiquent
que je m'en approche (énervement,
irritabilité, petits bobos, troubles du sommeil).
- Je dois savoir que
l'autre ne connait pas nécessairement mes limites
et que je dois les lui préciser sur un mode de communication
non agressif.
- Je
dois m'assurer que l'autre a entendu mes limites.
- Je dois comprendre que mes
limites ne sont pas celles de l'autre.
- Je dois entendre les limites de
l'autre et les respecter.
Revenir en
haut de la pageLa parole est humaine.
Elle permet aux êtres humains d'exprimer ce
qu'ils ressentent. Exprimer, cela veut dire "faire sortir".
La parole nous permet de transformer l'énergie
intérieure d'une émotion en
énergie extérieure capable de produire des
changements. Mais la parole est parfois délicate
à manier et la communication pas toujours aisée.
Mieux comprendre comment
fonctionne la communication entre les êtres humains est
souhaitable.- Savoir
qu'il existe une communication verbale et non verbale :
verbale, c'est la parole et non verbale, c'est tout
le reste : mimique, attitude corporelle, intonation, regard.
- Savoir que si la
parole est le propre de l'être humain, la
communication se fait souvent à l'insu de chacun en
non verbal. Par exemple : faites l'expérience
d'écouter quelqu'un en vous concentrant
sur son attitude corporelle et vous verrez toutes les informations que
vous en tirez ; coupez le son de la télévision et
vous remarquerez qu'après un temps
d'hésitation, vous comprenez rapidement presque tout
sans rien entendre.
- Savoir
que ce que
l'on dit n'est pas obligatoirement ce que
l'autre entend. Par exemple vous pouvez très bien
dire à quelqu'un une parole qui vous
semble banale et qui pourtant va mettre l'autre en
colère simplement, parce que votre vécu
n'est pas le sien. Il est donc souvent intéressant
de faire préciser à l'autre ce
qu'il a entendu.
- Savoir
que nous communiquons,
selon des modes variables
et des canaux
de communication différents.
Comment améliorer la
communication en s'inspirant des règles de
l'analyse transactionnelle et de la programmation
neurolinguistique :Revenir en
haut de la pagePour
communiquer de façon efficace, il est nécessaire de
savoir
analyser une
situation à la manière d'un
scientifique :
- Se
concentrer tout
d'abord sur l'émotion ressentie
: est-ce de la colère, de la tristesse, de la honte, de la
culpabilité, de l'ennui, du
dégoût, de la peur, de la jalousie ?
- Une
fois cette émotion isolée (attention : une
émotion de surface peut cacher une émotion plus
profonde ; par exemple, une apparente colère peut cacher de la
tristesse), il est souhaitable de décrire
la situation sans émotion comme un simple
observateur.
- Puis se demander si cette situation ne
réveille pas des souvenirs de situations passées.
- Puis
analyser la durée de la réaction et se demander si
elle n'a pas été majorée par des
scénarios venus de l'enfance :
- "sois
gentil", ou au contraire "sois fort"
- "fais un
effort, essaye"
- "dépêche-toi"
- "ne
perds pas ton temps à rêver"
- "tu
es nul, tu n'y arrives jamais"
- Enfin
réexaminer la situation présente et voir si elle est
toujours vécue de la même façon.
Revenir en
haut de la page2.
Restructurer la situation Cette
étape consiste à prendre conscience du poids des
croyances, des mécanismes de défense, de
l'histoire de chacun .Bien souvent la
réalité est déformée et
interprétée à la lumière
d'événements passés ou de
schémas de pensées écrits à
l'avance.
En voici quelques exemples :
- Effet "boule de cristal" :
dans ce cas, la situation est déformée par une
pensée préconçue : "c'est le pire
qui va arriver"… "ça ne marchera pas"…
"ils me prennent pour un idiot".
- Effet "isolement" :
cela consiste à extraire un seul aspect de la
situation et à en tirer une conclusion fausse : "tout le monde
me félicite, sauf le patron… donc mon travail est
nul".
- Effet
"inégalité de traitement" :
c'est la tendance très répandue qui
minimise la réussite et maximalise
l'échec… "la réussite
c'est juste normal, mais l'échec,
c'est une catastrophe qui n'arrive
qu'à moi".
- Effet
"généralisation" : il autorise
à partir d'un élément
isolé considéré comme vrai à tirer
des conclusions générales absolues "le patron me fait
une critique sur mon dernier rapport,… j'en conclus
que tout mon travail est toujours nul".
- Effet "centre du monde" :
il permet de se croire responsable de tout ce qui arrive dans son
entourage : "le patron est de mauvaise humeur... qu'est ce
que j'ai fait ? ".
- Effet
"tout blanc, tout noir" :
cela consiste à simplifier et dichotomiser : "si ce
n'est pas parfait,… alors c'est
nul… ".
Revenir en
haut de la page3.
Analyser la relation à l'autre Pour
analyser
le mode de relation et de communication utilisé, il
est
intéressant de déterminer à quel niveau l'on
parle et
quel canal est employé.
- Les niveaux
de communication :
dans ses relations et dans sa communication chaque individu fonctionne
à trois niveaux :
- Le niveau
"parent", lui-même séparé en deux
sous-niveaux :
- Le
parent nourricier, protecteur : "c'est bien ma fille ! ".
- Le
parent critique : "qu'est ce que tu as encore fait ? ".
- Le niveau "adulte" dans
le quel deux
individus peuvent réaliser des échanges d'information
neutres
et non affectives.
- Le
niveau "enfant" séparé en deux sous-niveaux :
- L'enfant
adapté : "oui, maman".
- L'enfant
spontané (ludique,
rebelle, émotionnel, dans l'instant).
- La communication entre ces
différents niveaux se fait par plusieurs canaux :- Canal interruptif :
utilisé
entre un niveau "adulte protecteur" et un niveau "enfant
émotif"
pour interrompre un état de crise :
- Ce
canal est utile
quand on se trouve face à une personne en état de
stress
profond, ou en situation de panique. Le parent protecteur utilise
l'impératif et s'adresse aux cinq sens de l'autre :
"regarde-moi,
écoute-moi, respire,… ". C'est une invitation ferme
et
bienveillante à reprendre contact avec le monde
extérieur
pour interrompre un état interne très inconfortable
"allez
c'est fini… détends toi"
- Canal directif :
entre un niveau
"adulte directeur" et un niveau "adulte adapté" (donner un
ordre
et accepter la proposition sans état affectif). Les
rôles
peuvent s'inverser selon les moments :
- Niveau
"adulte
directeur" : "Fermez la lumière en passant... "
- Niveau
"adulte adapté" : "D'accord, tout de suite… "
- Canal interrogatif :
utilisé
par deux adultes adaptés qui échangent questions et
réponses de façon claire sans émotion ni
agressivité :
- Q : "quelle heure
est-il ? " … R :
"Midi"
- Q : "où as-tu mis les clefs de la
voiture ?"
… R : "je les ai dans ma poche"
- Canal nourricier :
utilisé pour
apporter du réconfort entre le niveau "parent protecteur" et
le
niveau "enfant adapté et libre". Il vise le bien être
de
l'autre en apportant attention, compliments, soutien,
compréhension :
- Niveau "adulte"
: "je serai content de
pouvoir vous rendre ce service"
- Niveau "enfant
adapté" :
"merci, je suis très touché, c'est très
gentil"
- Canal
émotif :
est utilisé
pour partager des sentiments entre deux personnes qui communiquent au
niveau "enfant spontané et rebelle". C'est un mode de
communication ludique et spontané, avec des jeux de mots, des
mimiques, des plaisanteries, ou des insultes :
- L'un
:
"j'adore bosser avec toi"… L'autre : " Wouaah... moi
aussi…
génial"
- L'un : "Y en a vraiment
marre"… L'autre :
"moi aussi tu m'enquiquines"
Ainsi
dans la
sphère du travail le langage utilisé sera le plus
souvent
celui du "mode adulte" (entre collègues de même
niveau ou
entre patron-adulte et employé-adulte). En revanche, si un
directeur utilise pour communiquer avec ses employés le mode
"parent critique" et que l'employé le reçoit sur le
mode
"enfant rebelle", l'explosion est proche.
Il faut remarquer
qu'au
cours d'une conversation, nous changeons souvent de mode et
de
canal de communication.
Il est donc important de
repérer sur
quel mode et selon quel canal se fait la communication entre l'autre et
soi, afin de pouvoir être sur la même longueur
d'onde. La
plupart du temps on est sur une longueur d'onde compatible, mais
parfois cela ne passe pas d'un côté ou d'un autre.
Par
exemple, quand l'autre demande sans émotion
particulière
(adulte adapté) : "où sont les clefs de la voiture",
il est
possible à certains d'entendre un "parent-critique" et de
répondre comme un "enfant rebelle" et non comme un "adulte
adapté". Dans ces moments de rupture de longueur d'ondes, se
joue
un scénario de vie : la scène vécue dans le
présent
est polluée par un vécu pénible du
passé. Il est
alors possible de s'en rendre compte et de cesser de faire "porter le
chapeau à l'autre".
Revenir en
haut de la page- C'est
savoir dire non
- sans
peur du jugement défavorable de l'autre
- pour
mieux savoir dire oui à d'autres moments
- sans
agressivité et sans culpabilité
- C'est
savoir donner son point de vue, même si les autres pensent le
contraire
- C'est savoir demander de
l'aide
- parce
personne ne peut tout faire seul
- parce que
personne n'est compétent dans tous les domaines
- C'est
savoir exprimer ses sentiments sans peur d'être
jugé
- C'est entreprendre des
choses nouvelles en se fixant des objectifs accessibles
- C'est
recommencer après un échec, car tout ne se
réussit pas du premier coup : regardez l'enfant qui
commence à marcher et qui inlassablement se remet debout
après une chute
- C'est
accepter un échec, car celui-ci ne signe pas un manque de
valeur mais marque simplement une étape : ce qui est
impossible maintenant deviendra peut-être possible plus tard
en franchissant des étapes intermédiaires
- C'est
accepter ses limites dans certains domaines de compétence et
pouvoir le reconnaître sans honte : la grande
diversité des capacités humaines nous enrichit tous
et n'appauvrit aucun d'entre nous
- C'est
avoir confiance en soi mais aussi en l'autre
- C'est
faire confiance à la vie pour trouver des solutions à
des problèmes qui semblent insolubles
Revenir en
haut de la page"Self-care"
est
une très belle expression anglaise pour dire prendre soin de
soi
habituellement très mal traduite en français par
"automédication". En effet l'automédication a souvent
une
connotation péjorative, car elle fait
référence aux
patients qui se traitent de façon "sauvage" en choisissant
eux-mêmes leurs traitements sans référence
médicale. En réalité, "self- care" peut
être
traduite par "le soin de soi"… et le soin dépasse de
loin la
prise de médicaments. Prendre soin de soi, c'est une
philosophie
de vie. Je prends soin de moi… parce que je le vaux bien !!!
Prendre soin de soi…- C'est
cesser de croire qu'il est égoïste de s'occuper de soi
- C'est
comprendre que la seule personne avec qui l'on passe toute sa vie,
c'est soi-même
- C'est se dire que le
meilleur ami que l'on
peut avoir, c'est soi-même
- C'est repartir
équitablement le temps et l'énergie que l'on
dépense
pour s'occuper des autres et de soi
- C'est savoir de
temps en
temps s'offrir un cadeau
- C'est savoir chaque jour
se donner le
temps de faire quelque chose qu'on aime
- C'est
savoir respecter
son corps et en prendre soin
- C'est savoir se mettre
à
l'écoute de ses besoins affectifs, psychiques
- C'est
chercher à savoir ce qui est bon pour soi, même si
cela ne
correspond pas exactement à ce que les autres pensent
- C'est
constater que mieux s'occuper de soi permet de mieux s'occuper des
autres
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